Végétalisation, l’alternative à la climatisation

Végétalisation : vos clients, partenaires et salariés vous diront merci

Assurer une régulation thermique efficace, sans pour autant enfermer ses employés ou ses clients dans une chambre froide, c’est aussi un vrai bonus en termes de confort estival, pour tous. Car avouons-le, être enfermé à longueur de journée dans des pièces climatisées, avec dix degrés d’écart ou plus que la température extérieure, sans avoir le droit de laisser la porte ni la fenêtre ouverte (ce qu’impose désormais la réglementation dans tous les commerces, et de plus en plus, dans les bureaux), donne la sensation d’être mis « au frigo ». Sans compter qu’il n’y a rien de tel pour passer l’été... enrhumé ! Sans compter que la climatisation alourdit sensiblement la facture d’électricité. Car générer un air froid artificiel dans une pièce, c’est d’abord dépenser une grande quantité d’électricité, et ensuite, c’est assécher l’air. Or, un air trop sec fragilise les muqueuses nasales. Beaucoup de vos clients, partenaires ou salariés vous diront donc merci si vous les accueillez dans un local isolé, simplement grâce à la végétation qui le recouvre !

Toits et murs végétalisés répondent à la loi Énergie Climat

Car les plantes créent une véritable barrière à la chaleur comme au froid, tout aussi efficace que les matériaux isolants les plus modernes et performants ! Elles vous permettent de réaliser une isolation à la fois thermique et phonique, sans aucun impact négatif sur l’environnement. Au contraire, leur impact est positif : elles capturent le CO2 présent dans l’atmosphère et assainissent l’air ambiant. Non seulement elles enrichissent ce dernier en oxygène et atténuent les effets « îlots de chaleur » dans les grands centres urbains, mais elles absorbent aussi l’eau de pluie : ainsi, les toitures végétalisées réduisent la quantité d’eau de ruissellement déversée dans les égouts. En prime, elles font de votre bâtiment un vrai refuge de biodiversité ! Grâce à elles, votre entreprise contribue donc, de façon visible, à l’effort national demandé à tous, pour répondre à la loi Energie Climat du 8 novembre 2019 (qui fixe pour objectif à la France d’atteindre la neutralité carbone en 2050) puis à la loi Climat et résilience qui renforce ces objectifs (LOI n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.

Une isolation végétalisée, comment ça marche ?

Les plantes assurent une régulation thermique naturelle, par « évapotranspiration » : elles rejettent l’eau qu’elles ont absorbée dans l’atmosphère, ce qui humidifie l’air ambiant et donc équilibre la température et rafraîchit la pièce. Et sachez qu’il n’est pas besoin d’attendre qu’elles poussent : aujourd’hui, de nombreuses entreprises spécialisées proposent de vous installer une paroi ou toiture végétale en un clin d’œil… et promettent de réduire ainsi, instantanément, la température dans vos locaux de 7 degrés, au moins ! Autre avantage, l’hiver vous gagnerez aussi en confort thermique et le bruit extérieur ne vous dérangera plus !

Un toit végétalisé réduit les entrées de chaleur de 91 à 99%

Solution idéale pour atteindre l’efficacité énergétique, la végétalisation de vos locaux sera d’autant plus efficace si elle est associée à une architecture bioclimatique. Et si vous ne devez végétaliser qu’une partie du bâtiment, donnez priorité à la toiture : une étude menée par le Centre d’Ecologie Urbaine de Montréal (CEUM) a démontré toutes les performances des toitures végétalisées contre la chaleur et le froid : les entrées de chaleur sont réduites de 91 à 99 %, et les déperditions de froid de 27 % à 38 %, par rapport à une toiture classique. En outre, elles prolongent la durée de vie de votre toit et de son isolation, en le protégeant contre les rayons ultra-violets.

Quelle toiture végétalisée pour mon entreprise ?

Il existe deux types de toitures végétales : les plus performantes (+10 à 15%) sont les « extensives », qui emploient une faible épaisseur de terre et ne nécessitent que peu d’entretien - l’arrosage n’est nécessaire qu’en cas de sécheresse prolongée. Elles sont aussi plus économiques pour les toits de grande surface, et adaptables mêmes sur ceux en pente inclinée. Les toitures végétalisées de type « intensif » ou « semi-intensif » sont plus adaptées aux petites et moyennes surfaces, et nécessitent un entretien et un arrosage régulier, mais elles peuvent accueillir une plus grande variété de plantes et d’arbustes, et servir aussi de terrasses ou de jardin sur le toit !

De 200 kg à 2 tonnes au mètre carré

Attention, dans les deux cas, il faut tout de même vérifier que le toit est à même de supporter le poids de la terre, des plantes et de l’eau : la charge par mètre carré est de l’ordre de 200 kg si vous souhaitez mettre en œuvre un toit végétalisé extensif. Elle peut atteindre deux tonnes si vous comptez y planter des arbres dans le cadre d’une culture intensive. La pente du toit devra être comprise entre 1 et 45 degrés et si elle est trop prononcée, on prévoira une armature spéciale pour retenir la terre. Un substrat drainant est à privilégier pour que l’évacuation de l’eau s’effectue dans les meilleures conditions. Toute l’installation doit répondre aux termes de la norme NF P 84-204 pour garantir une étanchéité optimale du toit. Si cela s’avère impossible, optez pour une autre solution : l’aménagement d’un espace végétalisé dans une entreprise peut aussi se faire sur un parking – certes, cela ne contribuera pas à l’isolation du bâtiment, mais cela camouflera dans la verdure cet espace souvent inesthétique et garantira aux visiteurs des voitures qui restent au frais ! On peut aussi choisir de végétaliser une terrasse existante, ou bien sûr, les murs… Comme la toiture, ces derniers seront ainsi couverts d’une couche d’isolant naturel et performant ! Des solutions modulaires existent, avec système d’irrigation intégré. Comptez, pour un toit comme pour les murs extérieurs, de 25 à 70 euros le mètre carré pour la mise en place d’une végétalisation extensive et entre 110 et 320 euros pour une culture intensive.

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